Notre champ de blé
D’abord, faire pousser notre blé, choisi avec soin : le semer, le moissonner à la faux.
Ensuite le moudre dans le moulin à vent voisin et enfin, en faire du pain dans le four.
Voilà le projet lancé en 2018. Vous pouvez participer au projet avec nous !
Les étapes sont les suivantes :
- labour, avril 2018
- ensemencement d’engrais vert, juin 2018
- labour léger, octobre 2018
- semis du blé, novembre 2018
- moisson et traitement du grain, juillet 2019
- mouture, septembre 2019
Voilà une présentation très résumée du projet.
Le terrain est situé sur Sint-Stevens-Woluwe, mais nous mettons en place une collaboration avec la Commune de Woluwe-Saint-Lambert pour cultiver un terrain à côté du moulin à vent dès 2019.
Le grain passera entre les meules du moulin à vent de Woluwe-Saint-Lambert situé à côté du fournil et de la ferme de Hof ter Musschen.
Ce grain est cultivé sans pesticide ni engrais chimique et est composé de 6 variétés anciennes de blé.
4 septembre : la mouture !
13 août : passage à la tarare
Une fois battu, le blé est encore mélangé avec des morceaux de paille, de la balle, de la terre et d’autres déchets.
La tarare est une machine simple actionnée par une manivelle et se composant d’une soufflerie qui va chasser la paille légère et la poussière.
Elle se compose aussi de deux tamis, le premier va rejeter les gros morceaux, paille, épis vides, … le deuxième va rejeter ceux qui sont plus petits qu’un grain.
La difficulté que nous avons rencontrée est de placer et de garder la tarare bien horizontale. Soit elle penche d’un côté et du grain passe dans les déchets, soit d’un autre côté et des déchets passent dans le grain récolté. Pour compléter le nettoyage, on repassera tout une seconde fois dans la tarare.
2 août : le battage
Le blé a été battu ce vendredi !
26 juillet : la télé est sur place !
bx1, la télévision régionale de Bruxelles, est venue couvrir l’événement !
25 juillet – début de la moisson !
Jeudi 25 juillet à 7 h ! Démarrage de la moisson : au programme, 1/3 du champ, à faucher à la sape flamande !
Appréciez le détail des gestes retrouvés : les blés sont fauchés sur une ligne de front, de droite à gauche : le faucheur entoure une botte avec sa pique dans la main gauche et fauche de la main droite, en repoussant les blés coupés vers la gauche.
Le fauchage se poursuit ensuite latéralement, vers l’arrière, toujours en repoussant les blés coupés. Ces derniers sont ensuite rassemblés avec la pique sur le pied du faucheur et déplacés vers la droite d’un ample mouvement de la jambe. La botte peut alors être ligaturée avec de la paille. Traditionnellement ce lien était effectué avec du seigle : ici, les pailles sont trop sèches et cassent: il a fallu passer à la ficelle.
Les bottes sont ensuite rassemblées en gerbes et placées verticalement.
6 variétés distinctes
Les couleurs arrivent !
28 juin 2019 : le champ se pare d’or, lentement mais sûrement ! Les blés couchés par l’orage se sont relevés et certaines poussent commencent à dépasser nos têtes !
Les épis deviennent visibles !
Après les pluies de ce 5 juin 2019
Ce 5 juin, deux orages particulièrement violents, avec pluie et grêle, se sont abattus sur le champ de blé.
La parcelle composée d’une terre riche et fortement azotée présente des plants plus développés et avec des feuilles plus larges. Cette largeur de feuille a offert une plus grande surface à la pluie…. La conséquence : la plupart des plants sont actuellement couchés ! On espère qu’ils vont se relever.
La parcelle avec une terre moins riche et des plants plus effilés a mieux résisté. La parcelle de terre pauvre a, quant à elle, parfaitement résisté.
Ceci pour illustrer pourquoi l’industrie raccourcit chimiquement au maximum la hauteur des blés pour les rendre moins sensible à la verse (et aussi pour diminuer le volume de paille et faciliter la récolte).